1. |
Juillet
04:23
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Je me souviendrai toujours quand t’es parti
J’étais ti-cul, j’avais même pas huit ans
J’ai trouvé ça « tough » en maudit
Il faisait tellement beau dehors c’était Juillet qui commençait
C’est là que la mort est venue déposer un baiser sur ton corps
Un baiser sur ton corps
J’en ai voulu au destin de t’avoir amené loin d’ici
J’avais besoin de savoir si c’était à cause de moi que t’étais parti
T’étais le héros de ma vie
Indestructiblement vêtu d’une armure de béton
Que même la mort n’aurait jamais vaincue
N’aurait jamais vaincue
J’ai choisi une étoile dans le ciel et j’lui ai donné ton nom
J’ai choisi une étoile dans le ciel et j’lui ai donné ton nom
C’est sûr que j’ai pris la plus belle
A brillait comme une étincelle au-dessus de nous
Si tu savais la douleur que j’ai eue
Quand j’ai su que tu ne reviendrais jamais
J’ai couru tant que j’ai pu sans regarder où j’allais
Mes yeux qui se noyaient dans le malheur sans fin d’un cœur en chagrin
D’un cœur en chagrin
Comme si la terre s’était immobilisée
C’est comme si dans ma vie le temps s’était figé
Cet été-là le soleil s’est arrêté de briller
Plus rien n’était pareil, tout avait changé
Tout avait changé
J’ai choisi une étoile dans le ciel et j’lui ai donné ton nom
J’ai choisi une étoile dans le ciel et j’lui ai donné ton nom
C’est sûr que j’ai pris la plus belle
A brillait comme une étincelle au-dessus de nous
Au fond du tiroir d’une vieille commode
J’ai trouvé parmi des souvenirs qui se démodent
Un dessin que j’ai fait à la petite école
C’était toi me tenant par la main je me souviens
Je l’avais dessiné pour toi mais ce matin-là
Quand j’ai voulu te le donner t’étais déjà loin
J’ai choisi une étoile dans le ciel et j’lui ai donné ton nom
J’ai choisi une étoile dans le ciel et j’lui ai donné ton nom
C’est sûr que j’ai pris la plus belle
A brillait comme une étincelle au-dessus de nous
Au-dessus de nous, au-dessus de nous
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2. |
Dans ce temps-là
03:49
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Ça faisait longtemps qu’on s’était pas vu
Me semble que t’as pas changé
Depuis le temps qu’on était ti-culs
T’en souviens-tu quand on jouait au hockey dans la rue
Pis qu’on voulait plus rentrer pour souper
Ça fâchait nos parents qui sortaient en criant
« Ti-gars rentre en-dedans viens manger, attends pas qu’on vienne te chercher »
Quand je voyais mon père arriver la terre se mettait à trembler
C’est là que je partais en courant pis que j’allais me cacher
C’était pas le temps de niaiser, non c’était pas le temps de niaiser
Dans ce temps-là
La vie on la prenait au jour le jour
Dans ce temps-là
On apprenait la vie au jour le jour malgré les erreurs de parcours
J’vais toujours me rappeler
Quand on traversait la grand’rue sur un « wheely »
Pour impressionner les petites filles du quartier
Quand on allait au dépanneur pour s’acheter de la gomme à un cent
Un petit rien faisait notre bonheur pour les fois qu’on avait de la peine
T’en souviens-tu quand on faisait exploser des pétards à mèche
C’était drôle de faire peur à ma sœur
De la voir ça en valait la peine
C’est là qu’on partait en courant pis qu’on allait se cacher
C’était plus le temps de niaiser, non c’était plus le temps de niaiser
Dans ce temps-là
La vie on la prenait au jour le jour
Dans ce temps-là
On apprenait la vie au jour le jour malgré les erreurs de parcours
Ça faisait longtemps que j’t’avais pas vu
Chus content de savoir que tu vas bien
Si tu veux on se verra demain, on ira au café du coin
On va jaser du bon vieux temps
Comme deux vieux chums un peu blasés
De ce qu’est rendu le petit bonheur dans notre routine embouteillée
Pour être franc avec toi ça faisait longtemps que je voulais t’appeler
Ça a juste pas adonné, chus débordé tu sais ce que c’est
Astheure il faut s’organiser pour se voir un peu plus souvent
Faut arrêter de niaiser, faut arrêter de niaiser
Dans ce temps-là
La vie on la prenait au jour le jour
Dans ce temps-là
On apprenait la vie au jour le jour malgré les erreurs de parcours
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3. |
Chloé
03:49
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Le soleil brille de bonne humeur sur ton visage éclatant aux couleurs du printemps
Chus content que tu reviennes, t’amènes le beau temps
Un peu de chaleur dans mon petit cœur qui claque des dents
Quand je t’ai vue au bout du rang débarquer de l’autobus
Ch’t’allé te rejoindre en courant
La scène au ralenti d’un film d’amour bidon tiré d’un roman-savon
Mais qu’est-ce que ça peut faire
J’t’aime à virer le monde à l’envers
J’t’aime à faire de toi mon univers
J’t’aime même si t’es à l’autre bout de la terre
Pour toi je serais prêt à faire ben des affaires
Ç’faisait déjà un petit bout de temps que t’étais partie voir du pays
Voyageant aux quatre vents
De temps en temps tu m’écrivais d’une plume qui me rendait
Aussi léger que le vent
Les deux yeux dans graisse de bean et le regard absent je tenais plus dans mes bottines
J’avais l’impression de flotter au-dessus des gens avec l’air innocent
Mais qu’est-ce que ça peut faire
J’t’aime à virer le monde à l’envers
J’t’aime à faire de toi mon univers
J’t’aime même si t’es à l’autre bout de la terre
Pour toi je serais prêt à faire ben des affaires
Dans tes yeux je vois que tu m’as ramené le plus beau cadeau dont j’ai rêvé
D’un bleu de mer réinventé
C’est comme un morceau de ciel à l’odeur de miel qui me rappelle
Les heures qu’on a passées
À marcher sous les étoiles, à parler sans s’arrêter, à rêver du mieux pour nous deux
J’voulais arrêter le temps pour profiter du moment qui filait comme le vent
Mais qu’est-ce que ça peut faire
J’t’aime à virer le monde à l’envers
J’t’aime à faire de toi mon univers
J’t’aime même si t’es à l’autre bout de la terre
Pour toi je serais prêt à faire ben des affaires
Le soleil brille de bonne humeur sur ton visage éclatant aux couleurs du printemps
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4. |
Pirate
04:05
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Y fait noir, y fait chaud, t’es dans ça d’épais d’eau
T’as une couple de bières en arrière de la cravate
T’es gagnant par défaut, t’es un pirate à l’eau
Un pirate sans bateau, un motard sans moto
Un braillard sans raison, le menteur de toutes les occasions
Coudonc lâche donc le goulot
Maudit biberon, maudit bougon des petits matins ensoleillés que tu changes en pluie
J’me dis que t’es peut-être mieux d’aller t’étendre un peu
Maudit niaiseux t’as mordu à l’appât, figé là pris dans un coma
Tu broies du noir, tu vois pu clair pis tu sais pu quoi faire
J’te dis que t’es fâché noir pis tu crois dur comme fer que tu l’as l’affaire
Reste à savoir ce que tu peux faire avec ton p’tit côté amer
Sans que du revers de la main tu chasses les gens comme de la poussière
Coudonc lâche donc le goulot
Maudit biberon, maudit bougon des petits matins ensoleillés que tu changes en pluie
J’me dis que t’es peut-être mieux d’aller t’étendre un peu
Maudit niaiseux t’as mordu à l’appât, figé là pris dans un coma
Y fait noir, y fait chaud, t’es dans ça d’épais d’eau
T’as une couple de bières en arrière de la cravate
T’es gagnant par défaut, t’es un pirate à l’eau
Un pirate sans bateau, un motard sans moto
Un braillard sans raison, le menteur de toutes les occasions
Coudonc lâche donc le goulot
Maudit biberon, maudit bougon des petits matins ensoleillés que tu changes en pluie
J’me dis que t’es peut-être mieux d’aller t’étendre un peu
Y fait noir, y fait chaud, t’es dans ça d’épais d’eau
T’as une couple de bières en arrière de la cravate
T’es gagnant par défaut, t’es un pirate à l’eau
Un pirate sans bateau, un motard sans moto
Un braillard sans raison, le menteur de toutes les occasions
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5. |
Cousu à l'envers
04:03
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J’ai pris deux secondes pour observer l’état du monde
Et je me suis effondré dans la honte en me brûlant les paupières d’eau de mer
Y’a la Terre qui pleure pour tout ce qui meurt à des miles à la ronde
Le temps nous est compté à la demi-seconde
avant qu’on s’enfonce dans nos décombres
On s’est cousu le cœur à l’envers
On s’est cousu le cœur à l’envers
On s’est cousu le cœur à l’envers avec du fil de fer, de la broche pis tout ça dans (la) poussière de roche nucléaire
Des larmes acides nous rendent de moins en moins lucides
Comme un suicide à feu doux
En laissant à nos enfants pour dernier repas des restes qui traînent derrière nous
On voit pus clair depuis que la Terre est plongée dans (la) poussière
Et qui jettera la première pierre, qui sera le bouc émissaire?
On s’est cousu le cœur à l’envers
On s’est cousu le cœur à l’envers
On s’est cousu le cœur à l’envers avec du fil de fer, de la broche pis tout ça dans (la) poussière de roche nucléaire
Y’a tu quelque chose qu’on pourrait faire pour se ramener les deux pieds sur terre
On peut plus revenir en arrière, faut balayer la poussière
On s’est laissé traîner bien trop longtemps, astheure faut se ramasser
On peut pas rester plantés là, faut nettoyer les dégâts
On s’est cousu le cœur à l’envers
On s’est cousu le cœur à l’envers
On s’est cousu le cœur à l’envers avec du fil de fer, de la broche pis tout ça dans (la) poussière de roche nucléaire
Dans (la) poussière de roche nucléaire
Dans (la) poussière de roche nucléaire
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6. |
Rien pour demain
04:53
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T’as jamais su comment me le dire mais tes soupirs effaçant tes souvenirs
Me disaient ben que t’étais déjà loin
Comme un doux printemps qui s’est éteint depuis longtemps sur le mien
Dans tes yeux dépourvus d’étoiles dans ton regard triste et glacial
Tu sais je le voyais bien que notre histoire tirait à sa fin
Comme le soleil qui s’endort sur l’horizon et qui ne promet rien pour demain
Pour demain
La lune est blême sur les ruines de ton silence
Et nous, deux étrangers ensemble dans une solitude étouffante
Et nos doux matins ne seront plus les mêmes demain
Ya l’hiver qui s’amène tranquillement dans notre bulle de verre
Et vient refroidir l’atmosphère
Et l’automne qui perd ses couleurs dans un chagrin qui ne promet rien pour demain
Pour demain
J’voudrais que la nuit se dévoile parce que j’espère voir les étoiles
Dans un ciel où la brume cache ton clair de lune
Et si le vent pouvait souffler sur ton brouillard
Sûrement qu’il pourrait dissiper le mal de mon corps
J’voudrais que la nuit se dévoile parce que j’espère voir les étoiles
Parce que j’espère voir les étoiles
La pluie sur ton visage me disait ben que l’orage était pas loin
Et qu’il viendrait me ramasser sur son passage
Perdu en mer comme un bateau qui s’est éloigné du rivage
Tu le sais ben même si tu dis rien que j’te connais bien assez pour savoir que ça va pas ben
Et que le temps n’arrange rien
Comme un vent incertain qui passe et qui ne promet rien pour demain
Pour demain
J’voudrais que la nuit se dévoile parce que j’espère voir les étoiles
Dans un ciel où la brume cache ton clair de lune
Et si le vent pouvait souffler sur ton brouillard
Sûrement qu’il pourrait dissiper le mal de mon corps
J’voudrais que la nuit se dévoile parce que j’espère voir les étoiles
Parce que j’espère voir les étoiles
J’voudrais que la nuit se dévoile parce que j’espère voir les étoiles
Dans un ciel où la brume cache ton clair de lune
Et si le vent pouvait souffler sur ton brouillard
Sûrement qu’il pourrait dissiper le mal de mon corps
J’voudrais que la nuit se dévoile parce que j’espère voir les étoiles,
Parce que j’espère voir les étoiles
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Helium Cosmik Saint Jean Sur Richelieu, Québec
Helium Cosmik est composée de quatre musiciens. Le style de musique est tantôt énergique, tantôt nuancé, et peut se définir comme un folk-rock contemporain francophone aux accents québécois.Laissez-vous entraîner dans cet univers rassembleur où les souvenirs et les petites histoires du quotidien sont mis en musique dans une ambiance festive et chaleureuse. ... more
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