1. |
Amertume
04:42
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Aujourd’hui c’est quoi la vie
Le ciel y’est tu toujours bleu dans tes yeux
Me semble que j’le vois gris
Aujourd’hui c’est quoi la vie
Le ciel y’est tu souvent gris dans tes bleus
Me semble que tu faiblis
J’ai un drôle de goût dans le fond de la gorge
On dirait l’amertume d’un vieux sentiment
Que j’ai en dedans depuis sûrement cent ans
Aujourd’hui c’est quoi la vie
Il y a des millions d’enfants par année
Qui se sont brisé les deux pieds sur le plancher des mal-aimés
Aujourd’hui c’est quoi la vie
La pluie, le gel ont fendu la terre des incompris
Au profit de celui qui s’enrichit
J’ai un drôle de goût dans le fond de la gorge
On dirait l’amertume d’un vieux sentiment
Que j’ai en dedans depuis sûrement cent ans
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2. |
Juste une seconde
03:40
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À travers les temps durs
Et l’hiver qui s’annonce rude et sans manières
Et le temps pesant sur nos épaules
Entourés de gens qui jouent le rôle
À travers les temps durs
Et l’hiver qui s’allonge et qui n’en finit plus
Je t’avoue que je suis déçu
Du temps qu’on a perdu
Si on pouvait juste une seconde
Oublier les blessures du monde
Sans pour autant se cacher dans l’ombre
Sans pour autant se noyer dans le sang du temps qui s’effondre
À travers les temps durs
Et le mur qui sépare le monde en deux
Laissant derrière lui la souffrance et la torture des hommes
Dans le soupir des gens insécures
Si on pouvait juste une seconde
Oublier les blessures du monde
Sans pour autant se cacher dans l’ombre
Sans pour autant se noyer dans le sang du temps qui s’effondre
À travers les temps durs
Dans des sentiers ombragés par des rosiers ternis par le temps gris
Je vis moins bien depuis qu’on ne voit plus les étoiles
Et je ne dors plus la nuit
Si on pouvait juste une seconde
Oublier les blessures du monde
Sans pour autant se cacher dans l’ombre
Sans pour autant se noyer dans le sang du temps qui s’effondre
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3. |
La Terre en deux
03:22
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T’as les yeux à faire craquer la Terre en deux
Ton univers est d’un bleu loin d’être éphémère
Et la mer qui se jette du haut des airs
Et qui se transforme en une chute d’eau douce et claire
Un jour j’irai nager dans cette eau claire
Qui m’éclaire, qui me donne des ailes
Et me propulse au ciel
Dans les airs je suis libre comme l’air
Et je vole pour tout ce qui me désole
Cet air me console
Le goût sombre et amer soufflé par un vent fou
Qui fait tomber les feuilles et tapisse le seuil
De la pauvreté, des planchers inexplorés
Des plages immergées par le sang des innocents
J’ai marché sur la pointe des pieds pour ne pas troubler ton sommeil
J’ai marché sur la pointe des pieds pour ne pas brusquer ton réveil
Je grimperai sur les plus hauts glaciers
Je marcherai des miles et des miles à pieds
Je nagerai les mers en entier
Pour retrouver les yeux qui ont fait craquer la Terre en deux
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4. |
Pavé de cendres
04:03
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Elle a toujours été toute seule dans un petit coin perdu
Dans sa tête et dans sa solitude et dans ses rêves qui n’en finissent plus
De jaillir de son être et de son superflu
Et de sa manière d’être dans tout son imaginaire
Elle a posé le pied sur un plancher pavé de cendres
Et le flambeau des anges s’est éteint face à sa souffrance
Elle a toujours voulu d’une justice au-dessus de nous
Et nous comme on s’en fout
Elle dans son silence, elle parle aux étoiles
Cachée derrière un voile
Pour qu’on ne la voie pas elle maquille son âme
Elle s’est bâti un fort autour de son corps
Et dans son armure elle tremble face à la mort
Et dans ses souvenirs les plus lointains l’horizon s’est éteint
Percutant son destin
Elle dans son silence, elle parle aux étoiles
Cachée derrière un voile
Pour qu’on ne la voie pas elle maquille son âme
Et du haut de sa tour elle regarde aux alentours
Et dans son dernier souffle de vie elle voit enfin le jour
Et sent enfin la vie
Elle dans son silence, elle parle aux étoiles
Cachée derrière un voile
Pour qu’on ne la voie pas elle maquille son âme
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5. |
La Mort
02:54
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J’t’assis dehors avec la Mort
Il est déjà minuit moins quart
Mon corps est étourdi
Elle me dit qu’y est tard, maudit
J’veux pas partir assis icitte
J’voudrais voir le monde au plus vite
Le trop tard est souvent trop vite arrivé qu’elle me dit
Elle pige au sort, elle joue avec le hasard
L’ironie du sort
Coudonc faut vivre avec, mais qu’est-ce que j’ai fait
Une fine bruine tombe sur la terre
Aujourd’hui c’est lundi
Un lundi de pluie
Y’est trop tard pour les remords
Trop tard pour changer de bord
Trop tard pour les mauvaises décisions
Trop tard pour les interrogations
Trop tard pour les mêmes questions plates
T’entends pas que le cœur de la planète craque
J’t’assis dehors avec la Mort
Il est déjà minuit moins quart
Mon corps est étourdi
Elle me dit qu’y est tard, maudit
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6. |
Malheur indélébile
04:42
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En ballant sur un fil
Fragile comme un pigeon d’argile
Dans ses gants de nitrile sa phobie est tactile
Malhabile
Est-ce-que ce serait plus facile
De se laisser tenter par le vide
Et de tout oublier
Dans son malheur indélébile
En ballant sur un fil
Au-dessus de sa ville
Au milieu de toutes ces choses inutiles
On voit que sa vie est en péril
Et que tout semble être immobile
Sans doute au bord de se consumer
Dans son malheur indélébile
Il voudrait planer dans le ciel
Et devenir une étoile
Et voir si ses ailes
Peuvent supporter son âme
Pleine de peines et de larmes
Dans un vacarme qui n’en finit plus
Bien entendu
En suspendant le temps
Retenant son souffle
En s’enfonçant dans un gouffre
En se débattant dans
Les sables mouvants
Des mauvais instants
Des moments difficiles
Et peu futiles
Dans son malheur indélébile
En ballant sur un fil
Fragile comme un pigeon d’argile
Dans ses gants de nitrile sa phobie est tactile
Malhabile
Est-ce-que ce serait plus facile
De se laisser tenter par le vide
Et de tout oublier
Dans son malheur indélébile
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7. |
Dans les brumes
04:12
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Un point sur la map de la vie
Un souvenir dans l’histoire
La mémoire est une faculté qui oublie
Un moment précis dans l’expansion du savoir
Une nouvelle époque gravée dans le roc
Le berceau du monde est tombé
Et nous dans la honte on s’enfonce dans l’oubli
Et dans tous nos efforts
On continue à supplier la mort
De nous laisser en vie encore
Une entaille au cœur
Nous coupe le souffle
Et la peur se manifeste dans un cri de douleur
La marche sera longue dans les brumes
Des quatre coins du monde
Et un mur de poussière nous empêche
De voir le Terre du haut de l’univers
Et dans tous nos efforts
On continue à supplier la mort
De nous laisser en vie encore
Dans les fleuves de larmes du temps passé
Où le monde n’a jamais vraiment changé
Tout ce qu’on veut c’est de vivre un peu
Et le vent se lève, la peur se jette à nos pieds
Pour nous empêcher d’avancer
Tout ce qu’on veut c’est de vivre un peu
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8. |
Cent ans
05:01
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J’ai dû dormir pendant cent ans sur un tapis de neige noire
Et les cendres dans ma mémoire qui forment une ombre et qui m’empêchent de voir
Qui m’empêchent de voir la vie
La vie comme elle se vit
J’ai dû dormir pendant cent ans dans un champ divaguant
Le vent soufflant et la mer immergeant la terre
Je ne suis qu’un grain de poussière
Une poussière d’étoile perdue dans l’univers
J’ai dû dormir pendant cent ans en me laissant enraciner
Dans un sol sans eau, à voir vivre les oiseaux
Je veux m’envoler, m’envoler haut
Je veux m’envoler là où il fait beau
Je veux m’envoler, m’envoler haut
Je veux m’envoler là où il fait beau
J’ai dû dormir sûrement trop longtemps déjà
Que la vie s’efface de moi
Et que je m’oublie
Il y a sûrement déjà trop longtemps que je meurs au fond de moi
Je veux m’envoler, m’envoler haut
Je veux m’envoler là où il fait beau
Je veux m’envoler, m’envoler haut
Je veux m’envoler là où il fait beau
J’ai dû dormir pendant cent ans
Dans un puits humide et vide à la fois
Où la lumière n’existe pas
Où je suis là, juste là, sans foi ni loi
J’ai dû dormir pendant cent ans
Dans un rêve noir
Où mon reflet dans un miroir me fait mal à voir
J’ai peur de ce que je vois de moi
Je veux m’envoler, m’envoler haut
Je veux m’envoler là où il fait beau
Je veux m’envoler, m’envoler haut
Je veux m’envoler là où il fait beau
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9. |
Enchaîné
04:39
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Il commençait tout juste à marcher
Que la vie lui imposa sa triste réalité
Enchaîné
La haine est une chaîne à son cou qui le rend fou
Parce qu’il manque d’oxygène mais surtout
Si le vieux saule pleure la rose noire
Quand la lune est au désespoir
C’est pire que tout
Pire que si la mer ensevelit la terre
Et que les glaciers fondent
Et qu’il tombe de la pluie de verre
Du berceau au tombeau
Des milliers d’âmes perdues
Des milliers d’hommes morts sous la perte de la vertu de l’homme
Le feu du flambeau
Une lueur d’espoir dans la nuit
Une lune dans le noir
Une lumière au fond du puits
Il commençait tout juste à marcher
Que la vie lui imposa sa triste réalité
Enchaîné
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10. |
Dans le fond de ma tête
04:28
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Dans le fond de ma tête
Dans les entrailles à l’ombre de la ferraille
Dans un décor mort au bord de nulle part
Où la vie n’existe plus
Où le temps s’est assombri sous un ciel gris
Et depuis je me débats
Sauvez-moi de moi
Dans le fond de ma tête
Les oiseaux se sont cachés
Dans les forêts les plus sombres
Et les plus profondes du monde entier
Dans le fond de ma tête
Un ouragan s’est installé
Humectant le temps d’une pluie de sang
Inondant mon corps en me laissant pour mort
Au bord de nulle part dans le temps
Immergé dans l’océan perdu dans le néant
Dans le fond de ma tête
Dans les décombres d’un monde qui sombre
Et qui se dissout
Sans dessus dessous
Dans un univers à l’envers
Dans une cage de fer
Dans les flammes de l’enfer
Inondant mon corps en me laissant pour mort
Au bord de nulle part dans le temps
Immergé dans l’océan perdu dans le néant
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11. |
Si tu savais
04:49
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En plein milieu d’un vent pesant
Suivre la notion du temps
Sachant que tout sera différent
Que plus rien ne sera comme avant
Si je te chuchote à l’oreille des mots doux
Est-ce-que tu m’aimeras pareil
Mais surtout est-ce-que tu partiras loin de moi
Dans ce cas je ne parlerai pas
Si tu savais ce qu’il y a dans le fond de mon hangar à remords
Réchauffe-moi je ne sens plus rien
Mon sang est gelé dans mes veines
Libère-moi de mes chaînes
Et je mettrai de l’eau dans mon vin même si mon verre est plein
Si tu savais ce qu’il y a dans le fond de mon hangar à remords
Je me souviendrai toujours
Le jour où tes yeux m’ont foudroyé
D’un regard si doux qu’aucun homme ne peut résister
Au milieu d’un millier d’oiseaux je t’ai regardée danser sur l’eau
Si tu savais ce qu’il y a dans le fond de mon hangar à remords
En plein milieu d’un vent pesant
Suivre la notion du temps
Sachant que tout sera différent
Que plus rien ne sera comme avant
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12. |
Soleil gris
02:36
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Helium Cosmik Saint Jean Sur Richelieu, Québec
Helium Cosmik est composée de quatre musiciens. Le style de musique est tantôt énergique, tantôt nuancé, et peut se définir comme un folk-rock contemporain francophone aux accents québécois.Laissez-vous entraîner dans cet univers rassembleur où les souvenirs et les petites histoires du quotidien sont mis en musique dans une ambiance festive et chaleureuse. ... more
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